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Les Prothèses Mammaires


 


Toutes ces informations sont tirées de l'ouvrage du

Dr Laurent BENADIBA:

 "Femmes en questions / Les prothèses mammaires"

Edition ESTEM

 
 

 


  1. Qu'est-ce qu' une prothèse mammaire ?

  2.  A quel âge peut-on poser une prothèse mammaire ?

  3. Peut-on choisir la taille des prothèses ?  

  4. Quelles sont  les prothèses autorisées en France  ?  

  5. La silicone est elle dangereuse pour la santé ?

  6. Comment est posée une prothèse mammaire ?

  7. Quelle est la durée moyenne de l’intervention?

  8. Au bout de combien de temps peut-on reprendre le travail ?

  9. Quels sont les inconvénients associés aux prothèses mammaires ? Quelle est leur fréquence ?  

  10. Y a t'il un risque de cancer avec les prothèses mammaires ?

  11. Quel est le coût moyen de cette intervention ?  

  12. Doit-on remplacer un implant mammaire ? Au bout de combien de temps ?    

  13. Existe-t-il des signes « d’usure » d’un implant ?  

  14. Où trouver d’autres informations sur les prothèses mammaires ?    

Galerie Photos:  cliquez ici

 

 


Un implant mammaire est composé d’une enveloppe en élastomère  de silicone (silicone solide) habituellement remplie de sérum physiologique  (eau et sel) ou de gel de silicone .

La forme de l’implant est généralement ronde mais dans certains cas on peut utiliser des implants dits « anatomiques  » ayant une forme en goutte d’eau.

L’enveloppe de l’implant peut être lisse ou rugueuse (texturée) diminuant dans ce cas le risque de formation de coque autour de l’implant.

    

Plus de résultats: cliquez ici

 

Il n’y a pas d’âge limite pour la pose d’une prothèse mammaire. En chirurgie plastique on peut implanter une prothèse mammaire après la puberté, surtout dans le cas d’asymétrie* mammaire importante.

Chez la jeune fille, l’évolution hormonale et la prise éventuelle d’un contraceptif sont des facteurs qui peuvent modifier la taille de la poitrine. Il est préférable d’attendre la fin de la puberté afin d’apprécier le volume des seins.

 Après cancer la reconstruction du sein par prothèse reste le moyen le plus simple et le plus rapide de reconstruction, dans la majorité des cas. Il n’y a pas de limite d’âge, seul l’état général de la patiente autorisant une anesthésie générale est le facteur limitant.


 

En chirurgie esthétique il faut discuter avec son chirurgien de la taille de la poitrine désirée. Ce dernier saura vous conseiller un volume d’implant adapté à votre morphologie.

Parfois certaines patientes s’aident d’une photo de magazine pour préciser le volume mammaire désiré. 

En reconstruction mammaire, le chirurgien adaptera le volume de la prothèse à celui du sein restant. Dans certains cas un geste de remodelage du sein restant est possible, dans le même temps, pour harmoniser la poitrine. Cela est appelé une plastie de symétrisation.

 

 

Actuellement, en France, seuls les implants remplis de sérum physiologique et remplis de gel de silicone sont autorisés depuis Janvier 2001. L’utilisation des autres types d’implants ( Hydrogel, huile de soja ...)  a été interdite dans l’attente de plus amples informations scientifiques sur leur innocuité.

 Depuis le 14 juin 1998 le marquage CE  est obligatoire pour tout dispositif médical. Tout produit obtenant son marquage CE dans un des pays de l'Union Européenne peut être commercialisé dans toute l'Europe dès cette obtention.

Une clause, dite de « sauvegarde » permet actuellement à la France de limiter le type d’implants utilisables sur son territoire.

 

 

5.   La silicone est-elle dangereuse pour la santé ?

 La silicone  (et non pas le silicone) est utilisée depuis 1950 comme matériau implantable. Elle est considérée comme le biomatériau le mieux toléré car non allergisante et inerte.

 Les molécules de silicone sont introduites dans le corps humain dès la naissance. On estime à environ 6 g la quantité de silicone présente dans l'organisme d'un adulte.

Les silicones sont utilisées comme lubrifiants d'aiguilles, de seringues et d'instruments de chirurgie mais aussi comme anti-mousse dans les colles, comme anti-adhésifs dans certains pansements, mais surtout en cosmétologie dans certains fards. On les retrouve aussi bien dans les tétines pour bébés, que dans les crèmes solaires, les rouges à lèvres, les déodorants et de nombreux médicaments.

 La silicone a été incriminée comme pouvant déclencher des maladies auto-immunes  chez certaines personnes. En raison du nombre considérable de femmes ayant des prothèses mammaires (estimé à plus de 10 Millions), il est normal d'observer chez ces femmes des associations de pathologies.

 

Aujourd’hui, il n'existe aucune preuve tangible scientifiquement reconnue d'augmentation du risque de maladie auto-immune sur prothèse pré-remplie de gel de silicone .

  

 

 Un implant mammaire s'insère soit sous la glande (position rétro-glandulaire ), soit sous le muscle Grand pectoral (position rétro-pectorale ) (figure 1).

Cette deuxième technique permet, entre autres, de sentir moins la prothèse au toucher, surtout lorsqu’il y a peu de tissu glandulaire (chez les femmes avec un faible volume de seins) ou après une mastectomie.

 

En chirurgie esthétique l’incision utilisée pour insérer l'implant s'effectue classiquement au niveau de l'aréole , soit dans le creux axillaire (aisselle) , soit dans le sillon sous le sein (figure 2). Le chirurgien doit expliquer à sa patiente, de manière précise, la technique et la méthode la plus adaptée à son cas.

 

Figure 1 

Position de l’implant en chirurgie esthétique :

rétro-glandulaire ou rétro-pectorale

   

 

Figure 2  

Voies d’abord pour la mise en place de l’implant en chirurgie esthétique


   

 En chirurgie esthétique, dans la majorité des cas, il s’agit d’une intervention courte d’environ 1 heure à 1 heure 30. 

En reconstruction du sein après cancer, l’intervention peut être plus longue (2 heures) surtout si un apport cutané est nécessaire (lambeau de Grand dorsal).

 

 

 

Il faut compter environ 24 à 48 heures d’hospitalisation et 8 à 10 jours d’arrêt de travail avec une limitation dans la vie quotidienne (port de charge lourde, conduite automobile, pratique de sports).

   

 

9.  Quels sont les inconvénients associés aux prothèses mammaires ? Quelle est leur fréquence ?

 

Comme pour tous les matériaux étrangers au corps humain, il existe un risque d’apparition d’inconvénients ou de complications avec les implants mammaires.

Dans la littérature médicale l’on retrouve surtout les risques suivants:

 ·       Modification de la sensibilité du sein et/ou de l’aréole,

·       Interférence avec la mammographie,

·       Déplacement de l’implant,

·       Formation d’une coque contractile,

·       Formation de plis ou d’aspect de vagues,

·       Rupture pour les implants pré-remplis de gel de silicone,

·       Dégonflement pour les implants gonflables au sérum physiologique,

·       Calcifications.

10.      Y a-t-il un risque de cancer avec les prothèses mammaires ?

Non, la question a fait l’objet de nombreuses recherches.

Il est reconnu et prouvé qu’il n’y a pas de risque de déclencher un cancer du sein par la présence d’un implant mammaire.

Il n'a jamais été observé d'augmentation de l'incidence du cancer du sein chez les femmes implantées.

La silicone est employée depuis plus de 30 ans et étudiée par des chirurgiens, des biologistes, des cancérologues et des fabricants d’implants et tous reconnaissent l’absence de risque de cancer induit par la silicone.

Les mêmes implants sont utilisés pour la reconstruction du sein après cancer et certaines études ont montré qu’il n’y avait pas de différence de survie chez les patientes reconstruites.

En revanche la présence d’un implant nécessite un suivi régulier avec mammographie, surtout après une dizaine d’années. Cet examen mammographique nécessite un radiologue entraîné et des techniques appropriées.

entre 2 à 15%, en fonction de la durée de suivi des implants, ce qui est bien supérieur au pourcentage de rupture des silicones.

Il semble, d’autre part, que ce risque augmente avec le temps. L’usure normale de l’implant favorise la survenue d’un dégonflement.

Le temps est un facteur qui augmente l’usure normale d’un implant et favorise son dégonflement ainsi après 10 ans plus de 25% des implants gonflables présentent un risque de dégonflement.

 

 

11.      Quel est le coût moyen de cette intervention ?

Il varie entre 3500 € et 5000 €  en fonction de divers éléments :

  • le type d’implants utilisés (les implants dits anatomiques sont plus chers),

  • le lieu de l’intervention : clinique ou hôpital,

  • la durée d’hospitalisation,

  • les honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste.

 En cas de reconstruction après cancer, la prise en charge par l’assurance maladie est automatique.

 En chirurgie esthétique, cette intervention est totalement à la charge de la patiente.

 

 

Certaines patientes ont des implants qui ne posent aucun problème depuis plus de 20 ans.

Néanmoins, un implant mammaire n’est jamais posé à titre définitif.

Comme tout biomatériau l’usure normale et les inconvénients inhérents à sa présence détermine sa durée de vie.

Dans notre étude, nous avons calculé la médiane de vie d’un implant mammaire sur une série de 949 implants et un suivi maximal de 14 ans.

La durée de vie d’un implant en gel de silicone est supérieure à celle d’un implant gonflable au sérum physiologique et ceci à cause de la plus grande fréquence de dégonflement de ces derniers.

Toutefois le pourcentage réel de rupture des implants en gel de silicone peut être sous-évalué par le nombre inconnu de rupture asymptomatique.

 

On estime que la durée de vie d’une prothèse mammaire est au total, de 127 mois (plus de 10 ans) avec une incidence annuelle de perte de 7%.

 

Pour un implant pré-rempli en gel de silicone, sur le plan clinique, la découverte d’une hernie de la prothèse peut être suspecte de rupture. De la même manière, la mammographie numérisée peut diagnostiquer une rupture intra-capsulaire.

Pour une prothèse gonflable, le problème essentiel est le dégonflement, dont le risque augmente avec l’ancienneté de l’implant. Le dégonflement  étant un évènement apparaissant rapidement et brutalement, il n’y a pas de signe précurseur.

 

 

La littérature médicale regorge d’articles sur ce sujet depuis une dizaine d’année. Toutefois on peut conseiller la consultation de sites Internet dédiés aux implants mammaires et aux multiples interrogations qu’ils apportent.

  •  American Society of Plastic and Reconstructive Surgeons : 

www.plasticsurgery.org

  • National Alliance of Breast Cancer Organizations (NABCO) :

www.nabco.org

  •  Y-ME National Organization for Breast Cancer Info and Support :

 www.y-me.org

  •  Thèse sur les complications des prothèses mammaires (étude du centre Réné-Huguenin) :

Cliquez ici

 

Si certaines de vos questions restent sans réponse, 

nous vous conseillons l' ouvrage de notre spécialiste

 Dr Laurent BENADIBA:

 "Femmes en questions / Les prothèses mammaires"

Edition ESTEM